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En 2018, 70 € en plus sur votre facture d’électricité ! Que pouvez-vous faire ?

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La CWaPE a calculé que la facture d’électricité a augmenté de 32€ entre janvier et juin, soit en à peine 6 mois ! Un chiffre qu’il faudra d’ailleurs revoir, d’autres augmentations étant prévues d’ici la fin de l’année. Mais pourquoi cette flambée des prix et comment le consommateur peut-il réagir ?

Le coût du MWh (mégawatt/heure) d’électricité se détermine sur le marché de la zone CWE (Central Western Europe). En septembre 2017, il était de plus ou moins 38€. Un an après, il a augmenté de 65% et tourne autour de 62€ ! Une hausse vertigineuse, directement répercutée dans la partie « commodity » de votre facture.

3 facteurs qui pèsent sur la hausse du prix de l’électricité

1. La relation étroite entre le coût de l’électricité et le prix des combustibles fossiles

Actuellement, le pétrole, le gaz et le charbon connaissent tous une hausse des prix. Avec des répercussions directes sur le prix de l’électricité. Pourquoi ? En fait, pour générer de l’électricité, les producteurs exploitent des centrales au gaz et au charbon. En Belgique, ce type de production ne représente que 30% de notre électricité, ce qui est peu.

Hélas, le contexte est tout autre dans les autres pays de la zone d’Europe centrale et de l’ouest. L’Allemagne, par exemple, recourt beaucoup plus au charbon depuis qu’elle a abandonné le nucléaire.

2. Les quotas d’émission de CO2 imposés aux producteurs d’électricité grise

Dès qu’ils dépassaient leurs quotas, les producteurs devaient acheter des permis. Mais ce système européen s’est avéré inopérant. La réforme mise en œuvre au début de cette année a provoqué une flambée des prix : de 7€ en septembre 2017, la tonne de CO2 est passée à 21€ aujourd’hui ! Non sans de fortes répercussions sur la chaîne de l’électricité.

Seul point positif : cette réforme va inciter les acteurs du secteur à investir davantage dans les énergies vertes.

3. Le production des centrales nucléaires

Il arrive que les centrales nucléaires soient déconnectées du réseau. Ce fut le cas dernièrement, et à plusieurs reprises, en Belgique et en France.

En août, pas moins de 20 réacteurs sur 58 étaient à l’arrêt chez nos voisins. Mais la situation ne vaut guère mieux chez nous où, pour l’instant, 5 centrales sur 7 sont à l’arrêt…

Les conséquences sur la facture d’électricité des Belges

Le régulateur wallon de l’énergie (CWaPE) a calculé l’augmentation de la facture pour une consommation moyenne (= 3.500 kWha) : le premier semestre 2018, elle est passée de 870 euros à 902 euros. Une augmentation de 32€ en 6 mois à peine !

Et les prévisions ne sont pas rassurantes pour le second semestre qui devrait connaître une hausse du même ordre.

Plus inquiétant encore, certains fournisseurs d’électricité tablent sur une augmentation annuelle de 70 à 100€ ! C’est donc une mauvaise nouvelle pour les consommateurs qui ont un contrat à prix variable : l’indexation étant calculée tous les six mois, voire tous les mois, ils seront les premiers touchés.

Comme le souligne ces mêmes fournisseurs, il faut considérer que la partie « commodity » ne représente qu’un tiers environ de la facture (23 % en Wallonie, 27 % à Bruxelles). Les deux tiers restants de la hausse prévue seront absorbés par le transport, la distribution, les multiples redevances des pouvoirs publics et la TVA. Néanmoins, le portefeuille du consommateur ne sera pas épargné.

Quelles solutions pour le coût de votre électricité ?

Vous pouvez réduire votre consommation ou comparer les prix des fournisseurs ; c’est une option. Mais, à long terme, les panneaux solaires constituent une solution plus intéressante car vous diminuez votre facture en produisant votre électricité.

Certes, la crise des certificats verts a écorné l’image du photovoltaïque, mais les panneaux solaires restent très avantageux et rentables.

Autre argument financier : en dix ans, le prix d’une installation photovoltaïque a été divisé par 3. Aujourd’hui, le retour sur investissement d’une installation photovoltaïque est de moins de dix ans.

Même sans les certificats verts en vigueur pour les panneaux installés entre 2003 à 2014, même sans la prime Qualiwatt, qui s’est éteinte le 30 juin dernier. Et ce, malgré la future redevance appliquée, dès 2020 en Wallonie, au compteur qui tourne à l’envers (le « tarif prosommateur » ou « prosumer »).

Des réponses à toutes vos questions

Vous voulez diminuer votre dépendance au prix de l’électricité et réduire votre facture d’énergie ? Vous avez des questions au sujet des panneaux photovoltaïques ?


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