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Bruxelles : préparez le passage au gaz riche

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Actuellement, la moitié des Belges alimentés en gaz le sont en gaz pauvre. Or, d'ici peu, il ne sera plus question de gaz pauvre, mais de gaz riche. Tous les ménages concernés doivent donc se préparer à cette transition. Voici tout ce qu'il vous faut savoir à propos du passage au gaz riche.

Pourquoi la Belgique passe du gaz pauvre au gaz riche

En Belgique, plus de trois millions de ménages et d'entreprises consomment aujourd'hui du gaz naturel issu du réseau de distribution. Le gaz issu du réseau de distribution est utilisé à la fois pour chauffer nos habitations, cuisiner ou s'approvisionner en eau chaude. Il n'est donc pas ici question de gaz en bouteille (propane ou butane) ni de gaz utilisé pour alimenter les véhicules (LPG ou CNG).

Fait intéressant : la Belgique ne produit pas de gaz naturel. Le gaz de distribution que nous consommons est donc du gaz importé. Ce dernier nous arrive tout droit des Pays-Bas, de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de la Norvège, de la Russie ou encore du Qatar.

Nos voisins hollandais nous fournissent actuellement de quoi répondre à la moitié de nos besoins en la matière. Reste que leurs réserves s'amenuisent à vitesse grand V. Les autorités du pays ont donc décidé de réduire petit à petit leurs exportations à l'avenir pour les stopper nettes à partir de 2030

Si l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Norvège, la Russie et le Qatar nous fournissent en gaz riche, les Pays-Bas, eux, nous alimentent en gaz pauvre. Les ménages alimentés via du gaz en provenance des Pays-Bas, et donc alimentés en gaz pauvre, passeront donc bientôt au gaz riche.

Date de conversion : entre 2018 et 2029

Sont concernés par ce changement : 1,6 million de clients (particuliers et entreprises) issus de Bruxelles, des provinces d'Anvers, de Namur, du Brabant flamand, du Brabant wallon, de Liège, du Limbourg, et du Hainaut. 

Les opérations de conversion, longues, ne peuvent évidemment pas être réalisées aux quatre coins de la Belgique en même temps. C'est pourquoi un calendrier a été établi. Ces opérations ont été lancées en 2018 et prendront fin en 2029. À Bruxelles, le changement est fixé entre 2020 et 2023. De nombreux utilisateurs seront donc convertis tous les étés (sauf en 2020, où l'échéance à été reportée en septembre, Covid-19 oblige). 

Pour savoir quand la conversion sera effective chez vous, cliquez ici

Les conséquences du passage du gaz pauvre au gaz riche

Puisque la composition du gaz riche est différente de celle du gaz pauvre, les infrastructures servant au transport devront être adaptées. Mais c'est aussi le cas des appareils alimentés en gaz que nous utilisons tous les jours. 

Tous les consommateurs de gaz pauvre devront donc faire vérifier leurs appareils fonctionnant au gaz et, si besoin, les faire régler, voire les remplacer si trop vétustes ou incompatibles avec le gaz riche.  

Les appareils concernés sont les suivants : les chaudières, les chauffe-eau, les cuisinières et taques de cuisson, les poêles, les convecteurs et les feux ouverts. 

La vérification peut être réalisée par un technicien agréé par la Région de Bruxelles-Capitale ou par le fabricant

Poelaert vérifie vos appareils !

Poelaert, en tant que technicien agréé, est à même de vérifier vos chaudières, chauffe-eau et autres poêles. La vérification est réalisée dans le cadre du contrôle périodique obligatoire de vos appareils. 

Vous êtes concerné(e) par le passage du gaz pauvre au gaz riche ? 

Contactez-nous !

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